Emmanuel Fournier

Qu’il s’agisse de ses recherches philosophiques et poétiques autour de l’infinitif, aux Éditions de l’éclat (Croire devoir penser, 1996 ; L’infinitif des pensées, 2000, Philosophie infinitive, 2014, être à être, 2021) ou chez Eric Pesty (Mer à faire, 2005), de ses essais sur le cerveau (Creuser la cervelle, PUF, 2012, Insouciances du cerveau, L’éclat, 2018) ou de ses investigations au trait qui proposent une grammaire du dessin (La même chose, Corduriès, 1993), Emmanuel Fournier (Albi, 1959-Paris 2022) bouleverse nos habitudes de penser, se concentre sur la langue et ses abîmes et nous ouvre des horizons de lecture insoupçonnés. Il fut par ailleurs professeur à Sorbonne Université, où il a enseigné l’éthique et la physiologie. Il disparaît brutalement en avril 2022. Son dernier livre Tentations de l’éthique. Petit traité de la bien-maltraitance, suivi de Dire mourir, paraît en 2023, avec une préface de Jean-Christophe Mino.

On peut également lire, de lui, certains ouvrages plus spécialisés consacrés aux questions médicales: Les Mots des derniers soins (avec Jean-Christophe Mino) (Belles-Lettres, 2008), La fabrique du visage (Brepols, 2010) ou Transplanter (Hermann, 2015) (avec François Delaporte et Bernard Devauchelle)

En 2021 il inaugurait un site, déjà bien complet, sur ses travaux et sa pensée, et mis à jour par ses proches.

Lire les deux hommages que L’éclat a rendu à cet ami de longue date.

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